LA BELLE AUDE (2)

Après la visite d'Alet-les-Bains,

deuxième halte à Rennes-les-Bains,

autre petite station thermale au fin fond du département de l'Aude.

En bordure de route, juste avant d'arriver dans ce village,

de très curieux vestiges d'anciens bains thermaux .

"Les bains doux", à l'abandon, bénéficiaient d'une des trois sources d'eaux chaudes qui jaillissent sur la commune de Rennes-les-Bains.

Dans des baignoires en pierre, les curistes soignaient leurs rhumatismes dans une eau à 37°.

L'eau se déverse désormais dans la rivière en contrebas, et quelques petits malins en profitent pour barboter dans des baignoires improvisées !

Un peu plus loin, nous arrivons dans  le petit village de Rennes-les-Bains.

A gauche de la photo ci-dessous, (les géraniums cachent des baigneurs qui se prélassent à la sortie d'une tuyauterie par où s'écoule l'eau de source chaude), sous l'hostellerie située rive droite de la rivière la Sals, jaillit la deuxième source d'eau chaude à 47,5° qui alimente les "Bains Forts".

Enfin rive gauche, dans les sous sols d'une résidence, jaillit la troisième source, dite la source de la Reine, d'une eau à 40°.

C'est cette eau qui alimente les thermes spécialisés dans le traitement des affections rhumatismales entre autres (clic ici).

Poursuite de la promenade par la route qui mène aux portes des Corbières, 

en contournant le fameux Pech de Bugarach qui fait tant parler de lui depuis quelques temps !

Je rappelle que ce Pech ou Pic est le point culminant du massif des Corbières (1231m de haut). Il est entouré de toute une mythologie, de mystères etc...et serait selon les tenants des thèses apocalyptiques le seul endroit de la planète épargné par le cataclysme qui ravagerait la Terre en 2012, comme l'auraient prévu les Mayas.

*crédit photo

Bref, sans s'attarder dans ces lieux qui attirent d'étranges touristes, nous regagnons les Pyrénées-Orientales via les "Gorges de Galamus".

La route taillée à flan de montagne sur 2 km, surplombe un torrent qui serpente dans des gorges de plus en plus étroites et hautes.

   

Un paysage typique des Corbières : sec et minéral.

Au milieu des gorges, tapi dans une embrasure de la montagne, l'ermitage de Saint Antoine de Galamus et en contrebas l'Agly qui se fraye difficilement  un chemin au coeur de la roche et ressemble plus à un ruisseau qu'au troisième fleuve côtier des Pyrénées-Orientales qu'il deviendra dès qu'il atteindra la plaine au débouché de Saint-Paul de Fenouillet.

Voilà pour une idée de promenade dans l'arrière pays, idéale quand la météo est détestable en bord de mer !

A la prochaine....